Le projet « 1, 2, 3 Plant’haie ! » vient de débuter pour les élèves des classes monolingues et se déroulera sur plusieurs mois. Il consiste à réaliser la plantation d’une haie avec les élèves et de l’observer au fil du temps tout en associant la communauté éducative et les acteurs locaux.
Ce projet a été proposé aux enseignantes par la Maison pour les Sciences en Alsace qui a assuré le volet formation. Les plants ont été financés par la Fondation Yves Rocher.
Ce sont les agents des espaces verts de la commune de Horbourg-Wihr qui ont préparé le terrain avant les plantations. Ils étaient présents le jour de la plantation pour donner des précieuses informations et des conseils indispensables aux petits jardiniers.
Vendredi 12 novembre, M. Paul GEHBAUER a introduit la matinée par un discours très adapté au jeune public. Il a présenté les bénéfices d’une haie dans l’école : refuge attractif pour de nombreux oiseaux qui viennent y dormir, nicher, se nourrir. Les arbustes plantés comme le sureau, l’églantier ou l’aubépine favorisent la biodiversité et attirent les oiseaux. Ce mélange de plantes permet d’attirer les insectes mais aussi les pollinisateurs (abeilles, guêpes, bourdons, papillons, …) grâce à une floraison étalée.
Les haies champêtres accueillent aussi des invertébrés comme des araignées ou des escargots. Elles sont une source de nourriture pour les oiseaux, les reptiles et les mammifères (herrisson)
Notre haie est composée d’essences locales. Elles poussent spontanément dans nos campagnes et permettent des s’adapter aux conditions de sol et de climat et interagissent idéalement avec les organismes vivants de notre région.
M. Jean-Roland BOHLY, de la Maison des Sciences en Alsace a également passer la matinée à l’école pour expliquer aux élèves les éléments constitutifs d’un arbuste et ses besoins pour grandir.
Ce projet a pour but de permettre d’années après années à plusieurs centaines d’élèves de connaître, comprendre, décider et agir en fonction des enjeux du développement durable (biodiversité, changement climatique et découverte des sciences participatives à travers l’observatoire des saisons).
