Hourloupe

L’oeuvre ci-contre est présentée aux élèves. L’enseignante explique qu’un jour alors que Jean Dubuffet est en train de répondre au téléphone, il remplit de rayures bleues et rouges des formes qu’il avait dessinées au hasard. Après avoir raccroché le combiné, il découvre avec surprise le pouvoir visuel de ces motifs hachurés.  Cette anecdote marque le départ d’un processus créatif. Il va appelé Hourloupe l’ensemble d’œuvres qui en est issu.

Lors de l’analyse de l’oeuvre, les élèves répertorient :

  • les couleurs utilisées : le noir, le rouge, le bleu et le blanc
  • les modes d’occupation des différentes parcelles : aplats, rayures orientées dans différentes directions et plus ou moins serrées

Un répertoire graphique et chromatique est réalisé et affiché en classe.

Sur une feuille de petit format, chaque élève réalise une trame en la morcelant de petites parcelles qui s’emboîtent comme les pièces d’un puzzle.

Puis chacun investit librement l’Hourloupe en s’inspirant de l’oeuvre originale et en se servant des cartes graphiques.

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Toutes les œuvres sont assemblées pour réaliser une oeuvre commune affichée dans le couloir.

  

Lors d’une séance suivante, les élèves utilisent un jeu de cartes avec des modules d’Hourloupe. Dubuffet utilisait lui aussi un tel jeu, dont on tire les cartes au hasard, il était destiné à générer une variété infinie d’Hourloupes !

Les élèves testent donc le principe :

  • Ils placent un jetons sur une parcelle et tirent une carte.
  • Ils reproduisent le motif dans la parcelle choisie en respectant l’orientation des graphismes.

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