Blog de la classe des petits/grands

Le jour de l’éclosion, un poussin s’est noyé dans la réserve d’eau pendant la nuit et l’autre a manqué de force pour sortir de son œuf. La maîtresse a alors proposé aux élèves déçus de retenter l’expérience avec une autre couveuse prêtée par l’éleveur.

.

12 œufs y ont été placés, l’éclosion est prévue pour la dernière semaine de classe.

Vendredi 24 mai, après 8 jours dans la couveuse de la classe, nous avons observé les œufs grâce au mire-œuf.

Pour obtenir l’obscurité totale, toute la classe s’est rendue dans la salle de sieste. Céline et la maîtresse Marilyne ont manipulé avec précaution les œufs pour ne pas les casser !

La maîtresse a alors éclairé chaque œuf avec le mire-œuf (sorte de lampe-torche très puissante) et la magie a opéré, les enfants ont été fascinés.

Sur les 6 œufs placés en couveuse, 4 sont tout clairs et dans 2 d’entre eux, une sorte de tache noire apparaît, on voit même des lignes rouges : les veines !

Après débat et longue discussion, la classe a conclu que les 2 œufs avec tâche ont été pondu par une poule ayant obtenu un « baiser cloacal» du coq. Les 4 autres n’ont pas été fécondés.

Ensuite, les élèves de Grande Section ont dessiné leurs observations.

Afin d’en apprendre d’avantage, les prochains jours seront consacrés à la recherche documentaire dans les livres de la bibliothèque !

Il y a une dizaine de jours, les élèves ont découvert le matériel livré par Trotro. Il était accompagné d’une lettre de Raphaël (frère de la maîtresse) et éleveur de poules.

Voici l’inventaire du matériel que les élèves vont utiliser :

• une couveuse électrique à brancher sur le courant, pendant 21 jours.
• une boîte de 6 œufs pondus par des poules mises en présence d’un coq afin que l’on ait toutes les chances qu’ils soient fécondés.
• un mire-oeuf pour observer le développement du poussin à l’intérieur de l’œuf
• une cage pour accueillir les poussins quelques heures après l’éclosion. Elle est grillagée, avec fond amovible pour un nettoyage plus facile.
• une éleveuse : c’est une lampe infra-rouge, réglée sur 37-40 °C au moins. Elle apporte de la chaleur à la place de la poule.
• une mangeoire et d’un abreuvoir 
• des graines spécifiques pour le poussin 

Pour fixer la date de mise en couveuse, les élèves ont compter 21 jours sur le calendrier pour que les œufs n’éclosent pas 21 jours plus tard, pendant un week-end ou les congés !

Le mardi étant le jour de présence de la maîtresse Alexia, il est décidé de mettre les œufs en couveuse le jeudi 16 mai.

Les élèves étaient impatients de mettre les œufs en couveuse.

Les élèves ont rappelé les recommandations de l’éleveur et rempli les réservoirs avec de l’eau pour que l’humidité soit suffisante, à l’intérieur de la couveuse. Ensuite, ils y ont déposé délicatement les œufs.

          Ensuite, les 2 prises électriques ont été branchées pour faire fonctionner le chauffage et le moteur permettant le retournement automatique des œufs.

A savoir : La poule est la femelle et le coq est le mâle. La poule pond des œufs, même sans présence d’un coq dans la basse-cour. Si le coq et la poule font un « baiser cloacal » alors il y a une petite graine dans l’œuf. Ce sont les œufs fécondés et couvés qui donnent naissance à des poussins. Dans l’œuf cassé, les élèves ont découvert du blanc, du jaune et la graine.

Les élèves de Grande Section se souviennent des élevages déjà observés pendant leur scolarité aux érables : poussin, escargot, poisson et phasme. Ils sont invités à nommer les organes impliqués dans le déplacement :

• l’escargot rampe sur son unique pied,
• le poisson nage grâce à ses nageoires
• le phasme marche ou grimpe à l’aide de ses pattes.
• le poussin marche à l’aide de ses pattes

L’enseignante les interroge : « Existe -t-il des animaux qui se déplacent d’une autre manière ? ». Les élèves s’expriment puis visionnent des vidéos.

Pour chaque déplacement, l’enseignante présente le pictogramme associé : sauter, voler, nager, courir, grimper, ramper et marcher

Lors de la séance suivante, les modes de déplacement sont récapitulés et des cartes images d’animaux sont distribuées à chaque élève. Ils associent animal et déplacement.

Encore une fois, on remarque que certains animaux se déplacent de plusieurs façons et peuvent être placés dans plusieurs catégories.

Pour associer l’organe moteur aux déplacements qu’il permet, les élèves jouent au jeu « Ailes, pattes ou nageoire ? » qui circulera dans les familles pour partager les connaissances.

Au retour des vacances, les élèves disent bonjour au phasme en se le faisant passer de main en main. Il remarque qu’il a grandit et qu’il possède de nouveau 6 pattes. (Avant les vacances, suite à un accident de fermeture de couvercle, il avait perdu les 2 pattes avant du coté droit)

Puis, les enfants découvrent quelque chose d’étrange accroché au récipient d’eau. Une fois placé sous une loup, cela ressemble à un phasme, mais c’est blanc et transparent.

Les hypothèses fusent : un bébé, un œuf, un phasme mort.

La maîtresse en profite pour expliquer que :

• Les phasmes sont adultes au bout de six mois, ils sont recouverts d’une carapace qui est solide et ne grandit pas. Pour grandir, ils doivent donc changer de carapace, changer de peau. On appelle cela la mue. Ils laissent leur mue sur le sol et la mangent. Les phasmes muent environ six fois avant de devenir adulte, chaque mue est espacée d’une quinzaine de jours à peu près.
• Ils peuvent se décrocher une patte pour pouvoir se sauver s’ils sont attrapés par un ennemi. Au fur et à mesure des mues, sa patte repoussera.

Notre phasme cherche des hôtes attentionnés pour passer les vacances d’avril en bonne compagnie.

Ils n’est pas difficile ! Il suffit de vaporiser le vivarium chaque jour avec le récipient d’eau fourni et remettre du lierre si besoin.

Si vous acceptez cette mission, signalez-vous auprès de l’enseignante.

D’avance, MERCI pour votre hospitalité !

Avant les vacances de février, les élèves avaient récolté de la neige dans des bols. Celle-ci avait fondu en classe. Ils les avaient replacés à l’extérieur pour vérifier si l’eau se transformerait en neige ou en glace. Ils remarquent que l’eau  des bols  placés à l’extérieur est devenue dure et froide, c’est de la glace.

L’eau s’est transformée en glace, pas en neige.

  .

L’enseignante interroge : « Pourquoi l’eau est-elle devenue solide ? » Les enfants répliquent : « parce qu’il a fait très froid cette nuit ! »

Les élèves retournent en classe avec les bols et bien à la fin de la matinée, la glace s’est transformée en eau liquide.

.

Il est tombé quelques flocons pendant la nuit et vendredi matin, les élèves sont sortis dans la cour pour récupérer de la neige dans un bol.

.

Les enfants sans gants se rendent immédiatement compte que la neige est froide et humide.

Les élèves observent  :

• la neige est blanche et ressemble à de la poudre

De retour en classe, l’enseignante questionne : « Que va t-il se passer si on laisse les bols dans la classe ?« . Les élèves sont sûrs d’eux : la neige va fondre !

En fin de journée, on vérifie en observant à nouveau les bols. Dans les bols, il y a de l’eau.

« D’où vient cette eau ? » L’eau vient de la neige qui a fondu.

Les élèves concluent : « Quand la neige fond, ça se transforme en eau. »

La maîtresse les questionne à nouveau : « Que se passera-t-il si on remet les bols dehors ? »

Certains élèves pensent que :

• l’eau va se re-transformer en flocons de neige
• que l’eau va rester de l’eau car le processus n’est possible qu’une seule fois (non réversible)
• que l’eau va se transformer en glaçon

La maîtresse leur propose d’expérimenter en replaçant les bols à l’extérieur et d’observer lundi matin au retour du week-end.