Blog de la classe des petits/grands

Petite surprise, en revenant du week-end : les grains de blé semés lundi dernier ont germés.

Les élèves ont dessiné leurs observations.

La classe s’est rendue au Muséum pour découvrir l’exposition temporaire et comprendre ce qu’est le camouflage et le mimétisme et comment les animaux s’en servent pour survivre dans la nature.

Ils ont pu observer des dioramas (décors dans lesquels ont été placés des animaux naturalisés et traités pour ne pas qu’ils pourrissent)

Le camouflage permet aux animaux de se dissimuler dans leur environnement tandis que le mimétisme consiste à ressembler à un objet, plante ou en un autre animal. Au final, le but reste le même : se cacher pour échapper aux prédateurs ou au contraire pour piéger des proies.

Ils ont aussi découvert d’autres espèces vivantes : des phasmes : des colorés, des géants, des biscornus et des sauterelles … Ils ont bien retenu que tous les insectes ont 6 pattes, 2 antennes, 1 tête, 1 thorax et 1 abdomen.

Les élèves ont découvert l’affiche de l’exposition temporaire qu’ils iront visiter jeudi 14 décembre, l’après-midi.

Que veut dire ce titre ? Les élèves connaissent le sens de « se tromper », mais ne voit pas ce que « tromper quelqu’un » signifie. (se jouer de quelqu’un en usant de dissimulation)

L’affiche est également trompeuse puisque la typographie utilisée regorge de détails et l’insecte dans le feuillage est bien caché également.

Les élèves sont prévenus : pour la visite, il faudra être vigilent et avoir l’œil aguerri !

Nos phasmes cherchent des hôtes attentionnés pour passer les vacances de Noël en bonne compagnie.

Ils ne sont pas difficiles ! Il suffit de vaporiser le vivarium chaque jour avec le récipient d’eau fourni et remettre du lierre si besoin.

Si vous acceptez cette mission, signalez-vous auprès de l’enseignante.

D’avance, MERCI pour votre hospitalité !

Pour débuter la séance, les élèves découvrent l’histoire de La petite poule rousse.

Depuis quelques semaines, ils savent comment faire de la farine et comment faire du pain ou de la brioche (Mannala). La maîtresse leur demande comment faire pour avoir encore plus de pain.

Pour avoir plus de pain, il faut plus de … farine. Pour avoir plus de farine, il faut plus de … blé.

Comment faire pour avoir plus de blé ? Il  faut planter des grains de blé !

Les élèves réalisent les semis :

• Ils égrainent à nouveau des épis pour récolter les grains.
• Ils mettent de la terre dans les barquettes.
• Ils sèment les graines
• Ils recouvrent de terre
• Puis ils arrosent.

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Les élèves de Grande Section se souviennent qu’ils avaient décortiqués des épis de blé pour récolter les grains. La maîtresse leur demande comment faire pour obtenir de la farine. Ils découvrent le pilon et le mortier, essaient et obtiennent une poudre blanche. C’est de la farine !

Les élèves visualisent des vidéos de moissonneuse-batteuse et de moulin en action et des photos de botte de paille et de meule. Afin de mémoriser le vocabulaire, on fait le lien avec la chanson « Meunier, tu dors« .

         Lors de la moisson, on récolte le blé. On utilise les grains de blé pour faire de la farine et les tiges pour faire de la paille. Pour obtenir de la farine, on écrase des grains de blé avec des meules. Les grains de blé sont moulus par un meunier dans un moulin.

Les élèves ont découvert un robot nommé Cubetto. Il passe de main en main pour que chacun puisse le saluer. l’enseignante explique que Cubetto ne peut se déplacer sur le tapis que s’il est programmé par un enfant comme toute autre machine.

Cubetto se commande grâce à la télécommande, en fonction des jetons que l’on met dans les trous. Les jetons sont des instructions : ils permettent de dire au robot d’aller tout droit, de tourner à gauche, ou bien de tourner à droite.

Lors de ses aventures, Cubetto est amené à se déplacer sur le tapis. Les élèves imaginent le chemin à parcourir et programme le déplacement sur leur télécommande. Ensuite on vérifie les différents programmes et on essaye de débloquer : comprendre pourquoi Cubetto n’est pas parvenu sur la bonne case.

Grâce à ce nouveau jeu les élèves vont apprendre la programmation et le codage informatique.

Les élèves ont découvert une boîte transparente et répertorié ce qui s’y trouve : de la terre et des branches. Ils ont mis longtemps à discerner les occupants du terrarium : des phasmes. 

Ces insectes ne vivent pas dans nos régions, ils affectionnent particulièrement les forêts tropicales humides. Dans le terrarium, ils seront bien au chaud et à l’aide du vaporisateur, il faudra humidifier leur environnement matin et soir. Les chargés de mission s’occuperont de cela.

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Les plus courageux ont osé toucher ces insectes. Cette prise de contact a été l’occasion de les décrire. Ils possèdent 6 pattes et 2 antennes. Ils s’accrochent aussi solidement aux vêtements ou aux branches, grâce à de petites ventouses à l’extrémité de leurs pattes.

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Puis, chaque élève a réalisé un dessin d’observation du terrarium.

Il est tombé quelques flocons pendant la nuit et vendredi matin, les élèves sont sortis dans la cour pour récupérer de la neige dans un bol.

La maîtresse leur a montré également des gouttes de pluie qui se sont transformées en glaçons. Les enfants sans gants se rendent immédiatement compte que la neige et la glace sont froides et humides.

Les élèves observent et différencient visuellement :

• la glace est transparente
• la neige est blanche et ressemble à de la poudre

De retour en classe, l’enseignante questionne : « Que va t-il se passer si on laisse les bols dans la classe ?« . Les élèves sont sûrs d’eux : la glace et la neige vont fondre !

En fin de matinée, on vérifie en observant à nouveau les bols. Dans les bols, il y a de l’eau.

« D’où vient cette eau ? » L’eau vient de la glace et de la neige qui ont fondu.

Les élèves concluent : « Quand la glace et la neige fondent, ça se transforme en eau. »

La maîtresse les questionne à nouveau : « Que se passera-t-il si on remet les bol dehors ? »

Certains élèves pensent que :

• l’eau va se retransformer en flocons de neige
• que l’eau va rester de l’eau car le processus n’est possible qu’une seule fois (non réversible)
• que l’eau va se transformer en glaçon

La maîtresse leur propose d’expérimenter en replaçant les bols à l’extérieur et d’observer lundi matin au retour du week-end.

Cette séance a été placé volontairement longtemps après l’observation dans la cour de récréation (début octobre) pour permettre de se remémorer les savoirs déjà acquis.

Les élèves de Grande Section attendaient cette séance avec impatience puisqu’ils souhaitaient utiliser les Playmobil emportés par la maîtresse !

Dans la salle de sieste, seule pièce de l’école où l’on peut obtenir l’obscurité totale, les élèves placent leur personnage debout sur la feuille. Ensuite, ils l’éclairent avec une lampe de poche et observent l’ombre du jouet. L’ombre s’agrandit, rapetisse et bouge puisque la lampe bouge.

L’élève tient la lampe et l’enseignante trace le contour de l’ombre. Après changement de position de la lampe, l’enseignante recommence un second tracé. On remarque même, émerveillé, qu’il peut y avoir des ombres colorées puisque les ailes de fée sont transparentes !

La maîtresse les questionne : Pourquoi y a-t-il 2 ombres sur votre dessin ?

Les élèves apportent leurs réponses pour arriver à la conclusion : Quand la lampe change de place, l’ombre aussi change de place.