Blog de la classe des petits/grands

Les élèves de Grande Section attendaient cette séance avec impatience puisqu’ils souhaitaient utiliser les Playmobil qu’ils avaient apportés de chez eux !

La maîtresse avait prévu pour l’occasion une modélisation des changements de positions des ombres (pour comprendre les observations menées dans la cour de récréation avec les ombres du matin et celles de l’après-midi)

Dans la salle de sieste, afin d’avoir l’obscurité totale, les élèves placent leur personnage debout sur la feuille et le fixent pour qu’il soit stable.

Ensuite, ils éclairent leur personnage avec une lampe de poche et observent l’ombre du jouet. L’ombre s’agrandit, rapetisse et bouge puisque la lampe bouge.

L’élève tient la lampe et l’enseignante trace le contour de l’ombre. Après changement de position de la lampe, l’enseignante recommence un second tracé.

La maîtresse les questionne : Pourquoi y a-t-il 2 ombres sur votre dessin ?

Les élèves apportent leurs réponses pour arriver à la conclusion : Quand la lampe change de place, l’ombre aussi change de place.

Les élèves de Grande Section se souviennent qu’ils avaient décortiqués des épis de blé pour récolter les grains. La maîtresse leur demande comment faire pour obtenir de la farine. Ils découvrent le mortier et la pince plate. Ils essaient et obtiennent une poudre blanche. C’est de la farine !

Les élèves visualisent des vidéos de moissonneuse-batteuse et de moulin en action et des photos de botte de paille et de moulin. Afin de mémoriser le vocabulaire, on fait le lien avec la chanson « Meunier, tu dors« .

         Lors de la moisson, on récolte le blé. On utilise les grains de blé pour faire de la farine et les tiges pour faire de la paille. Pour obtenir de la farine, on écrase des grains de blé avec des meules. Les grains de blé sont moulus par un meunier dans un moulin.

Un matin, les élèves de Grande Section partent à la recherche des ombres de la cour. La moitié du groupe se répartit dans la cour ensoleillée, l’autre moitié trace le contour de l’ombre d’un copain avec une craie et indique l’emplacement des pieds.

La classe revient l’après-midi, les élèves retournent dans leurs emplacements et remarquent que les ombres ne sont plus dans les tracés. Mais que s’est-il passé ?

Les élèves réfléchissent et comprennent que les ombres du matin ne sont pas les mêmes que celles de l’après-midi.

Certains élèves remarquent que le matin le soleil était dans le dos, alors que l’après-midi le soleil est sur le côté. Le soleil a changé de place dans le ciel !

Un matin, les élèves de la classe ont trouvé un album apporté par Trotro, la mascotte de la classe. La maîtresse a lu l’histoire Le lapin noir qui parle d‘un lapin qui est intrigué par son ombre.

Les élèves de Grande Section ont profité de la matinée ensoleillée pour se rendre dans la cour et voir si eux aussi avaient une ombre qui les suivait partout. Ils se rendent comptent que chacun a une ombre et bougent les différentes parties du corps pour observer les mouvements de leur ombre.

La maîtresse leur propose de relever un 1er défi : Essayer de vous débarrasser de votre ombre. Les élèves courent vite, changent de direction et se placent dans des zones ombragées de la cour.

Les élèves s’expriment sur les stratégies choisies pour parvenir à relever le défi et parviennent à une conclusion : L’ombre nous suit partout tant qu’on est au soleil.

La maîtresse enchaîne alors un deuxième défi : Essayez de décoller vos pieds de votre ombre. Les élèves tâtonnent et réfléchissent et quelques uns d’entre eux constatent qu’en sautant l’ombre est entièrement détachée du corps. Tous essayent et sautent.

Les enfants concluent, quand je lève mes pieds, l’ombre ne touche plus mes pieds.

De retour en classe les élèves rappellent les conclusions des 2 défis. La maîtresse leur propose de représenter ces conclusions par le dessin.

Voici quelques productions :

Les élèves ont découvert cet album. C’est l’histoire de P’tit Bonhomme qui a le ventre tout vide. Il court alors chez le boulanger et lui demande de quoi combler sa faim dévorante. Mais le pain, ça ne se donne pas, cela s’achète ! P’tit Bonhomme va devoir gagner sa croûte. Commence une quête qui le fera courir du boulanger chez le meunier, puis chez le paysan et jusqu’à la rivière…

Les élèves découvrent que le pain est fait avec de la farine et que pour obtenir de la farine il faut moudre du blé. Ils peuvent observer le blé de près, puisque E a offert un bouquet de blé séché à la maîtresse le jour de la rentrée.

Quelques jours plus tard, les élèves de Grande Section partent à la recherche d’un champ de blé pour voir comment et où il pousse.

Sur le chemin, ils remarquent plusieurs indices : de la paille au sol et des bottes de paille

Ils admirent des chevaux et aperçoivent du crottin qui peut servir d’engrais (comme dans l’histoire de La Grosse faim de P’tit Bonhomme.)

Puis ils trouvent un champ de blé moissonné et utilisent le transplantoir ou la fourche pour déterrer et observer les racines de blé.

Chacun place délicatement sa trouvaille dans son seau et reprend le chemin de l’école. Les racines et les épis de blé seront étudiés de plus près lors d’une autre séance.